| Dernières réponses | |  Le pouvoir de Sparda? C'était lui? Comment était-ce possible...? Vergil avait libéré le pouvoir de Sparda. Cette chose avait obtenue une conscience? Un corps? C'était incroyable, fascinant, mais à la fois effrayant. Cependant, aussi surpris qu'il était, un sourire se dessina sur les lèvres du fils de Sparda.
"Ce doit être amusant de se battre contre le pouvoir de mon père. Après tout, il n'y a aucune raison pour que je ne puisse l'égaler avec mon propre pouvoir. Je suis devenu bien plus fort depuis la dernière fois."
Il se tourna vers Tchii, et lui dit d'un air confiant :
"Tchii... Fais disparaître ce bouclier, et écarte-toi un peu, s'il te plait."
Puis il se tourna à nouveau vers Dark Sparda:
"Je vais réparer pour de bon mon erreur, en faisant disparaître la cause de nos problèmes."
*Enfin... J'ai toujours rêvé de me battre contre mon père. Je dois l'égaler. Le surpasser. Je peux y arriver, je n'ai pas le droit à l'erreur!*
HJ : Voilà à toi^^ |
| | Dark Sparda émit le même rire, une seconde fois. Il savait que Vergil ne refuserait pas un combat. Et même s'il était voué à perdre, il préférerait mourir a combat plutôt que fuir. Il le connaissait bien, après tout, c'était le fils de Sparda. Le fils du 'propriétaire' de ce que Dark Sparda était : juste un pouvoir, matérialisé par l'acquisition d'une conscience démoniaque. Le seul obstacle qu'il y avait entre eux était simplement un bouclier de lumière dont il n'aurait aucun mal à se débarasser. Du moins, c'est ce qu'il pensait. Mais avant que le combat commence, Vergil lui demanda de dévoiler son identité. Apparemment, il n'avait pas compris. Et d'un côté, c'était compréhensible. Mais Dark Sparda, puisqu'il allait tuer Vergil, n'avait rien à lui cacher, contrairement à Dante à qui il ne voulait faire aucun mal.
"Oh, il serait discourtois que je ne te dise pas qui je suis réellement avant de tuer le fils de celui qui m'a si longtemps utilisé, celui dont je faisais partie."
Il regarda la réaction de Vergil sur son visage pour voir s'il comprenait, puis, souriant et confiant, il ajouta :
"En effet, je ne suis pas Sparda. Pas exactement. J'ai partagé sa vie, ses combats, son histoire... Et je partage ses souvenirs. En réalité, tu pensais naïvement que le pouvoir de ton père avait été détruit. Et bien, le voilà devant toi. En 'chair et en os', si je puis dire... "
Il pointa son épée vers Vergil, et tâta de la pointe de la lame le bouclier de lumière, sans y mettre de force, sans le détruire, simplement pour voir de quoi il en retournait.
"Sparda a été trop gentil, en essayant de te faire entendre raison après ton erreur. Mais je ne vois pas les choses de cette manière. Si l'on ne te corrige pas, tu feras encore et encore cette erreur. Alors pour te punir d'avoir essayé de t'approprier ce que je suis, tu vas connaître la mort. Mais bon, arrêtons là les explications inutiles puisque tu vas mourir. " |
| | hj : jviens d'avoir une superbe idée pour la suite des aventures. ^^ Désolé de reposter un peu sans t'attendre mais c'est pour faire avancer rapidement les choses, je réponds avec Dark Sparda puis encore avec Vergil et ce sera à toi. ^^'
Vergil fronça les sourcils de plus belle, dégainant à la vitesse de l'éclair son katana, le pointant vers celui qui se faisait passer pour son père. Il avait changé d'apparence, avisant une bien plus démoniaque que la forme 'humaine' de son père. Il n'avait plus que la coiffure, les vêtements et la droiture de Sparda. Mais sa peau, bien qu'elle soit pâle chez Sparda et Vergil, était devenue totalement blanche comme la neige, à l'image de ses cheveux. Ses yeux étaient rouges et son regard bien plus malsain.
"Tu n'as pas tenu ton masque bien longtemps, démon. Qui es-tu, pour oser te faire passer pour mon père?" dit-il d'un ton froid.
Le bouclier de Tchii les protégeait tous les deux du démon, pour l'instant. Vergil n'avait aucun moyen d'évaluer les puissances ou de jauger une quelconque aura de l'adversaire. Il ne savait donc pas si ce démon était puissant ou non. Il savait juste que ce n'était pas son père. Et il savait qu'il allait se battre et qu'il devrait demander à Tchii de retirer son bouclier très bientôt. Si ce démon se faisait passer pour Sparda, il en ferait une affaire personnelle. Ce devait juste être un simple démon métamorphe, qui pouvait changer d'apparence à volonté. |
| | Il émit un rire. Un rire assez froid, glauque. Le rire que l'on faisait sans même prendre la peine d'ouvrir la bouche.
"Hm hm hm hm... C'est marrant. Ton frère, Dante, a réagis exactement de la même manière. Bien qu'il ait été un peu plus agressif..."
Le démon restait calme, et toujours très droit. Son regard s'abaissa à partir des yeux de Vergil pour aller à son cou, où il remarqua naturellement le manque de son collier.
"Oh, comme Dante me l'avait dit, les amulettes ont été détruites..."
Dark Sparda n'accorda pas un regard à la jeune fille prèsente et son regard se plongea à nouveau dans les yeux bleus de Vergil.
*Inutile de jouer ce petit jeu très longtemps. Nous allons faire un combat 'loyal'.*
"Tu n'as pas été très sage, Vergil. Je suis revenu en quelques sortes pour te donner une correction."
Soudain, sa peau blanchit rapidement, et ses yeux virent au rouge. Son regard devint bien plus froid, bien plus mesquin. La réplique de sa propre épée, Force Edge, était accrochée à son dos. Dark Sparda prit le manche et décrocha l'épée.
"Dégaine ton arme, mon fils. Je te montrerai pourquoi tu es indigne de possèder le pouvoir de Sparda." dit-il cette fois-ci d'une voix très rauque qui n'était pas sans rappeler celle de Nelo Angelo.
Edité le 27-01-2009 à 23:45:27 par Dark Sparda
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| | Cette voix... Jamais il n'aurait pu l'oublier. Et ce ton alliant à la fois calme, élégance et assurance. Une expression de très grande stupeur put se lire sur les traits habituellement durs et sévères de Vergil, rien qu'à l'écoute de cette voix qu'il connaissait tant. Il n'avait même pas eu besoin de tourner la tête, il en était sûr. Ca ne pouvait être un autre. Mais en même temps... Il tourna la tête pour se rassurer. Car si on y réfléchissait clairement sans se fier à ce qu'il venait d'entendre : ça ne pouvait pas être vraiment lui. C'était impossible.
Il tourna lentement la tête, et écarquilla les yeux devant cette vision quasiment aussi miraculeuse que celle de la Sainte Vierge. Comment? Pourquoi? Quand? De nombreuses questions venaient de parcourir les pensées de Vergil à une vitesse ahurissante. Il ne comprenait pas. Sparda avait disparu, après avoir abandonné son pouvoir. Il le croyait mort! Pourquoi était-il revenu? Et qu'avait-il fait durant tout ce temps? Etait il revenu pour le surveiller? L'empêcher de faire des erreurs? Mais pourquoi Vergil l'avait-il vu à la 'mort' de Nelo Angelo dans ce cas?
"...Père...?!..."
La surprise laissa place à une expression de froideur et de méfiance. Vergil fronça les sourcils, et empoigna le manche de son katana. Qui lui disait qu'il s'agissait du véritable Sparda? Il n'était pas impossible qu'il s'agisse d'un démon copiant son apparence. Il devait vérifier qu'il s'agissait bien de son père et non d'un imposteur.
"Cela fait longtemps que Sparda ne fait plus parler de lui. Comment puis-je être sûr que tu es bien mon père...?" |
| | Que de tristesse et de lassitude dans cette histoire.
Inquiète, Tchii écouta d'une oreille à la fois avide et distante le premier récit que Vergil daignait lui donner depuis ce fameux soir au restaurant, les yeux d'abord perdus dans le vague, puis inlassablement fixés sur le dos qu'il lui offrait, dressé comme un prince devant le portrait de son père. Pour la premier fois, ce tableau qui n'avait jamais été pour elle qu'une décoration austère et obligatoire révéla sa véritable présence aux yeux de la jeune fille, elle ne put s'empêcher de se mordre nerveusement la lèvre. Vergil lui ressemblait vraiment beaucoup. Peut être trop. Là où Dante affichait une ostensible volonté de se distinguer de ses pères, Vergil semblait chercher les traces d'une route qui jugeait interrompue trop vite. E si elle ne se serait jamais permis de juger ses choix, elle ne put s'empêcher de se demander ce qui se dissimulait derrière cette nouvelle distance qu'il dressait entre son coeur et le reste du monde. Était il.. déçu? Frustré de ne pas comprendre? Elle baissa légèrement le regard, alors qu'une amère vérité se profilait en elle. Sparda et son aimée étaient parvenus à trouver un équilibre dans cette perte de pouvoir, alors que Vergil et elle en étaient loin.
Pourtant, lui semblait considérer ce choix avec austérité. Sans jamais oser ne serait ce qu'imaginer demander au démon qu'il était en partie de sacrifier ses pouvoirs, Tchii trouvait dans ce récit une sincérité qu'elle admirait. A jamais persuadée qu'un homme ne prouve sa valeur que par sa capacité à aller au devant de ses choix et de ses difficultés, elle était plus que jamais désireuse de rencontrer celui qui avait combattu sa nature pour l'amour d'une femme. Tous deux pouvaient témoigner de la difficulté de donner à l'autre, pourquoi Vergil ne considérait il pas la bravoure de cet acte? Elle sourit avec tendresse. Un long chemin reste à parcourir, on dirait...
Sparda... Le nom que Vergil lui donnait sans jamais parler de "son père". Un nouveau détail sans importance pour venir éveiller les inquiétudes de l'ange. Elle poussa un soupir soucieux, se releva pour s'approcher de son amour, esquissa un geste de réconfort, au moment où une voix s'élevait dans la pièce. Avant même qu'elle n'ait tourné entièrement la tête, un bouclier illuminait la pièce, fièrement dressé entre eux et cet intrus de mauvaise augure. Le temps que son visage se tourne et toise d'un regard qu'elle n'espérait pas si froid le visage qui quelques secondes encore contemplaient avec élégance le salon depuis son cadre, son coeur avait repris le rythme effréné des montées d'adrénaline d'un combat imminent. Une éternité lui sembla s'écouler avant que sa stupéfaction ne laisse place à une pensée cohérente, que l'usage de la parole ne retrouve le chemin de sa bouche. Impossible... Vergil n'avait mentionné qu'une disparition, il n'avait jamais parlé de mort, mais...
"Qu'est ce que... "
Elle fronça légèrement les sourcils, assaillie par les décharges qui se dégageaient de cet être impassible. Jamais encore elle n'avait senti une telle explosion de pouvoir. La puissance était telle qu'elle s'en trouvait presque affaiblie par les émanations qui tenteraient d'avilir son propre pouvoir. Un mal lancinant naquit au creux de sa tête, pour s'amplifier jusqu'à lui brouiller la vue. L'émanation de tout ce qu'il y a de plus dévastateur, la matérialisation de la destruction, voilà ce qu'elle voyait s'échapper de cet homme si calmement courtois. Jamais...
Si, une fois... Une simple et minuscule expérience qui avait suffi à réduire ses espoirs à néant, un événement qu'elle aurait espéré ne jamais plus affronter. Une panique fébrile s'empara d'elle. Exactement les mêmes ondes que celles qui avaient secoué le monde lorsque Vergil s'était emparé du pouvoir de... Sparda. Le bouclier se renforça malgré elle, son regard se tourna, mu d'une angoisse grandissante, vers son compagnon qu'elle interrogea de ses iris clairs. Toi tu as forcément une explication. Ça ne peut pas être... Vergil... |
| | "C'est une très belle histoire, Vergil." fit la voix de Sparda, dans son dos, d'un ton calme et sérieux.
Dark Sparda était entré dans la maison discrètement et se trouva dans le salon, derrière Vergil et Tchii. Il avait volé depuis le bureau de Dante jusqu'ici, utilisant son 'sixième sens' qui permettait de détecter ceux qui avaient voulu s'approprier son pouvoir, puisqu'en quelques sortes, une partie de ces personnes était ancrée en lui. C'est à cause de cela d'ailleurs que le pouvoir de Sparda avait obtenu une conscience maléfique et s'était matérialisé, après que Vergil l'ait libéré.
Il souriait amicalement, les traits de son visage était apaisé, comme s'il n'avait aucune intention maléfique.
"Je me suis permis d'entrer. Après tout, je suis chez moi." fit-il avec une légère pointe d'humour.
Il se demandait qu'allait être la réaction du deuxième fils de Sparda en revoyant l'image de son père. |
| | hj : évidemment 
Il l'écouta silencieusement, ne sachant pas toujours quoi répondre lorsqu'elle lui dit qu'elle aimait le voir combattre et qu'elle aussi avait beaucoup d'ennemis à cause de ses parents. Il serait donc condamné à toujours combattre, ce qui ne déplaisait pas à Vergil, et apparemment pas à Tchii non plus. Tant mieux.
Puis Tchii lui affirma qu'elle aurait aimé rencontrer son père. Malheureusement, celui-ci avait disparu depuis quelques années après avoir légué ses armes à Dante et Vergil, par conséquent elle n'aurait jamais l'occasion de le rencontrer. Ni Vergil, ni Dante, ne savaient ce qu'il était advenu de leur père, et il était d'ailleurs probablement mort après avoir scellé son pouvoir dans les amulettes des jumeaux ainsi que son épée Force Edge. Quel gachis, pensait Vergil. Selon lui, un démon si puissant que Sparda n'aurait jamais dû abandonner cet immense pouvoir, conflit de nombreuses batailles entre tous ceux ayant voulu se l'approprier ainsi qu'entre Dante et Vergil. C'était aussi pour cette raison qu'il voulait l'obtenir auparavant. Un pouvoir aussi puissant se devait d'être utilisé par une personne qui en était digne. Il avait cru, en tant que fils de Sparda, être digne de ce pouvoir, mais il s'était trompé. Et désormais, ce pouvoir avait été éradiqué par sa faute et plus personne ne pourrait l'utiliser. Mais selon Vergil, ce n'était pas plus mal. Car si lui, fils de Sparda, ne pouvait pas le contrôler, alors personne d'autre n'aurait pu.
La vérité, que Vergil ignorait, c'était que s'il n'avait pas pu contrôler ce pouvoir, ce n'était pas parce qu'il était trop faible. C'était simplement parce qu'il était en colère au moment où il l'a libéré, il possédait trop de haine, et le pouvoir avait profité de cette faille en Vergil pour le contrôler. Si Vergil avait libéré le pouvoir en étant de bonne humeur et avec des intentions saines, il aurait certainement pu le contrôler, tout comme Dante, mais tous deux ignoraient cela.
Vergil ferma longuement les yeux, se remémorant quelques moments passés avec son père ainsi que sa légende. Il respectait Sparda pour sa puissance, son courage, sa droiture, mais malgrè ça, il n'avait jamais approuvé le fait que celui-ci se sépare de son pouvoir et se réduise à l'état d'être humain mortel.
Finalement il ouvrit les paupières, et prit la parole.
"Sparda... a certainement été le démon le plus puissant de l'histoire du Jigoku. Pris de pitié pour les humains, il s'est rebellé contre sa propre race, et a repoussé à lui seul des hordes de démons, jusqu'à vaincre leur prince, Mundus. A cette époque, Dante et moi n'êtions pas encore né. C'était il y a 2000 ans. Pendant cette longue période, Sparda a protégé le monde des humains des nombreuses attaques de démons, avec l'aide des anges."
Puis, s'écartant un peu de Tchii, il se releva, et se dressa devant le portrait de son père accroché au mur. Sous forme humaine, Sparda ressemblait beaucoup à Vergil, mis à part que son nez était plus long et qu'il portait un monocle. Toutefois, ils possèdaient la même coiffure, et comme l'avait mentionné Tchii, la même droiture ainsi qu'un certain charme. On voyait bien que Vergil faisait beaucoup pour ressembler à son père. Il ferma à nouveau les yeux et reprit la parole.
"Jusqu'au jour où il rencontra notre mère, une humaine, avec qui il eut l'envie de vivre une vie tranquille. Mais à la mort de ma mère de la main d'un démon, il partit se venger. Puis, pris de désespoir à la perte de son amour, et craignant que sa colère ne le fasse dégénérer, il abandonna son pouvoir, l'enfermant dans le monde des démons dont il scella la porte. Il disparut ensuite." |
| | hrp: Tu te lasseras avant moi 
"Aucun risque"
Un sourire mutin s'afficha sur ses lèvres fines, elle approcha doucement sa bouche de l'oreille de Vergil pour murmurer en un souffle dont elle peinait à dissimuler l'amusement.
"Je n'approuve absolument pas tes combats contre Dante"
Un rire léger s'échappa de ses lèvres, elle retrouva avec un soulagement renouvelé la douceur des premiers instants, un éternel sourire figé dans le regard d'acier de son amour. Sentir sa main dans se chevelure, le petit bonheur des baisers qu'il daignait lui offrir... Tant de choses si simples qui n'admettaient pas qu'on les sacrifie. Elle prit le pas sur son trouble pour venir appuyer son front contre ses lèvres, l'enlacer et se serrer contre lui, tâchant au possible d'éviter la chair qui avait brûlé sous l'attaque récente. Elle prit le temps de fermer les yeux, savourer les odeurs puissantes et boisées qui émanaient de lui, et qu'elle avait l'impression de ne pas avoir trouvées depuis des siècles.
Vergil avait revu son père... Chose étrange, sans doute un miracle clément accordé par Dieu sait quelle grâce après ces épreuves. Elle s'en réjouissait, et malgré sa surprise face à pareil événement, elle sentit une bouffée de reconnaissance l'atteindre à l'adresse de ce père qui avait su rattraper un fils perdu au bon moment. Il n'aurait pas pu choisir meilleure occasion de lui redonner confiance.
Figeant cet instant d'une inertie éphémère, elle ouvrit les paupières, laissa son regard se perdre sur le salon qui se dressait fièrement devant son regard malgré les tempêtes qu'il essuierait éternellement, murmura enfin d'une voix pensive.
"J'aime te voir combattre... Nonobstant ma peur de te perdre tu... Tu es si entier, si parfaitement en accord avec toi même quand tu te bats, il est tellement évident que tu aimes ça. C'est un spectacle... fascinant. Terrible, mais fascinant. c'est ta place, tu ne dois pas la renier pour moi Vergil. Ce que je ne veux pas, la seule chose qui me fasse peur, c'est... te voir t'éloigner sans aucun espoir de te retrouver. Si tu n'avais pas été blessé la dernière fois, peut être que..."
Que tu n'en serais jamais revenu...
Elle se mordit la lèvre. Remuer le passé n'était peut être une bonne chose. Mais l'angoisse restait ancrée, autant que le sentiment de ne rien pouvoir faire contre ce risque.
Elle fit l'effort de se redresser lentement, relâcha son étreinte , reprit avec un sourire ravivé, tâchant de ne pas laisser les tourments balayer cet infime instant de grâce.
"Et puis, je crois que nous aurons toujours quelqu'un pour nous refuser une "vie normale". Mes parents combattaient les démons, comme ton père. Moi aussi j'ai ça dans le sang"
Son sourire s'étira avec douceur, elle porta une main tendre à sa joue, qu'elle caressa du bout des doigts, laissa retomber sur le canapé, et plongea dans ses prunelles de glace un regard empli d'une chaleur aimante.
Malgré ses réticences, l'image de la créature qui avait remplacé Vergil l'espace de quelques heures se profila un instant en elle. Cette seconde irréelle qui l'avait empêché de l'étrangler, avait permis à l'ange de voir dans son regard sauvage se peindre une lueur de désolation. Elle n'avait pas su la comprendre de prime abord. Mais maintenant...
Elle n'en avait pas été moins incapable de le ramener à elle. Si seulement il pouvait y avoir une conduite à suivre, une certitude lui permettant de jurer que plus jamais elle ne porterait atteinte à la fierté de l'homme qu'elle aimait.
« J’aurais aimé rencontrer ton père. Tu en parles avec tellement de fierté… Je suis certaine que c’était un grand homme. Il t’a légué sa droiture et… Son charme irrésistible je suppose »
Son sourire s’étira avec malice. |
| | hrp : attendons encore un peu avant de faire bouger les choses. Lorsque le calme deviendra gavant xD
Vergil l'écouta silencieusement. Elle avait raison. Vergil, en tant que demi-démon et fils de Sparda, ne pouvait vivre sans se battre. Toute sa vie, il y aurait des démons contre lui et il s'en mettrait de nouveaux sur le dos. Une grande partie des démons actuels avaient en effet décidés de se venger sur Vergil et Dante, Sparda ayant mystérieusement disparut après avoir scellé son pouvoir. Mais cette vie n'était pourtant pas faite pour l'ange qu'était Tchii. Ca l'avait déjà détruite une fois. Il ne voulait pas que cela arrive une seconde fois. Cependant, elle avait l'air d'être prête à accepter cette vie, pour être avec lui.
Elle lui dit qu'elle voulait se battre à ses côtés, l'aider. Et que s'ils avaient fait beaucoup d'erreur, il était également vrai qu'ils apprennent de celles-ci pour s'améliorer.
"Oui, tu as raison. Et ma plus grande erreur a été de penser que tu étais incapable de te protéger toi-même, de part mon égoïsme et ma fierté."
Il porta sa main droite délicatement sur la joue de sa fiancée, puis ajouta:
"A prèsent, j'accepterai que tu te battes à mes côtés, à condition que tu fasses en sorte de ne pas te faire blesser. Et je refuse de t'apprendre à manier les armes que j'utilise."
Puis il passa sa main dans les cheveux ivoires de Tchii.
"Tu sais... Après avoir retrouvé la raison, j'ai vu mon père. Il m'a fait comprendre qu'il ne fallait pas s'approprier le pouvoir d'un autre. Alors, nous nous battrons chacun avec nos armes respectives et nos propres pouvoirs. Regarde, cela a parfaitement porté ses fruits contre ce démon de feu. Ensemble, nous deviendrons plus puissant. Et lorsque nous aurons réglé tous nos problèmes, nous pourrons essayer d'avoir une vie 'normale', sans combattre les autres. Ce n'est pas une vie pour toi, il n'y a aucune raison à ce que tu sois la seule à te sacrifier pour nous."
Puis il embrassa rapidement Tchii sur les lèvres avant d'écarter son visage du sien. Il sourit et affirma alors avec une légère pointe d'humour :
"Mais hors de question que tu interviennes dans mes combats contre Dante!"
Edité le 13-01-2009 à 03:41:12 par Vergil
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